C’est sur les réseaux sociaux que Vinci a lancé l’alerte : en l’espace de deux mois 9 accidents ont frappé des véhicules de sécurité. La société en profite pour réitérer à coup de photos choc ses appels à la prudence autour des zones d’intervention de ses agents.
9 accidents depuis le 1er janvier, c’est le triste bilan communiqué fin février par Vinci, société concessionnaire d’une large part du réseau autoroutier français (à travers 4 sociétés : ASF, Escota, Arcour et Cofiroute). Si les chiffres définitifs de 2016 ne sont pas encore disponibles, on se souvient qu’en 2015 c’est 59 véhicules d’intervention qui ont été heurté au cours de l’année. Des accidents bien trop fréquents qui ont malheureusement tués 22 hommes en jaune ces 15 dernières années.
En 2016 une enquête Ipsos disponible sur le site de la fondation Vinci avait relevé 57% de réponses positives à la question « Vous arrive-t-il d’oublier de ralentir à proximité d’une zone de travaux ?» (dont 44% de rarement, 12% de parfois et 1% de souvent). Un résultat certes en deçà de celui obtenu à la question du dépassement de la limitation de vitesse (92% de réponses positives), mais qui montre qu’il est toujours pertinent de rappeler les bons comportements à l’approche d’une zone de chantier : respecter la signalisation, ne pas attendre le dernier moment pour lever le pied et allumer ses feux de détresse en cas de ralentissement. Enfin, redoubler de vigilance, afin de respecter la vie de plus de 5000 agents de sécurité et d’entretien qui travaillent sur le réseau au quotidien. Les procédures imposées aux Agents par Vinci autoroutes doivent aussi être étudiées en toute logique, de façon à ne pas les mettre en danger plus qui ne le sont, ce qui n’est pas le cas actuellement pour certaines d’entre elles.
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