Patrouilleurs de l’autoroute : les Chevaliers du bitume

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Que ce soit pour un automobiliste en détresse sur la bande d’arrêt d’urgence ou pour réparer une barrière, les hommes en jaune assurent notre sécurité en risquant la leur.

Ce matin, rendons hommage non pas à un Français Formidable, mais à 5.000 d’un coup.

Nous roulons malheureusement trop vite sur l’autoroute pour voir leur visage, retenons au moins leur nom : on les appelle les patrouilleurs !
Les Anges Gardien de l’Autoroute, les Chevaliers du bitume. Leur mission : aider les naufragés de l’asphalte !
Que ce soit pour un automobiliste en détresse sur la bande d’arrêt d’urgence ou pour réparer une barrière, les hommes en jaune assurent notre sécurité en risquant la leur.

C’est un métier dangereux.

Le sujet est sérieux car le nombre d’accidents impliquant du personnel autoroutier est en augmentation.
Selon Frédéric Gaime, un patrouilleur expérimenté, les Français font partie des pires conducteurs d’Europe.
Notre plus gros défaut, c’est que l’on n’enclenche pas nos clignotants systématiquement.
On a beau mettre des panneaux Danger, ça ne suffit pas. Sur l’autoroute, les seuls triangles que les Français respectent, ce sont les sandwichs.
C’est dommage parce que je rappelle qu’un piéton sur la bande d’arrêt d’urgence a une espérance de vie inférieure à celle d’un candidat Cheminade aux législatives, soir à peu près 20 minutes.
Donc un patrouilleur, dans le pire des cas, il meurt 75 fois par semaine.

Mais le plus étonnant sur la bande d’arrêt d’urgence, ce sont les animaux abandonnés. En plus des classiques chiens, Frédéric Gaime a rencontré dans sa carrière une dinde vivante ainsi qu’un coq de combat.

L’autoroute, c’est donc parfois ambiance 30 millions d’amis pour les patrouilleurs, mais encore trop souvent 65 millions d’ennemis.
Alors message aux Français : soyons futés, et arrêtons de conduire comme des taureaux.

 

Patrouilleur d’autoroute : un métier à risque

Patrouilleur d’autoroute : un métier à risque
Sur l’autoroute le patrouilleur a la charge de la sécurité et de la propreté d’un tronçon. Un métier à risques : depuis le début de l’année 32 fourgons de patrouilleurs ont été percutés sur le réseau Vinci autoroutes.


Sur l’autoroute A89, en Corrèze, les premiers vacanciers profitent de cette fin de printemps ensoleillé pour prendre la route, et la circulation est multipliée par deux ou trois.

Pour les patrouilleurs, ça représente plus de vigilance encore : sur la propreté sur les aires, sur les objets tombés sur les voies, sur les appels d’automobilistes en détresse, arrêtés pour cause de panne.

Un danger permanent

Et à chacun de leur déplacement, à chacune de leur intervention les patrouilleurs restent extrêmement prudents : depuis le début de l’année, 32 de leurs fourgons ont été percutés sur le réseau Vinci Autoroutes, heureusement sans faire de victimes.

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