Les dégâts sont extrêmement spectaculaires : la cabine de péage de la Turbie gît sur le flanc, éventrée.
D’après nos informations, la voie habituellement réservée aux transports exceptionnels – ce qui n’était pas le cas du camion – était fermée pour travaux. Le chauffeur, moldave, s’est donc présenté sur une file classique habilitée, selon Escota, à accueillir des poids-lourds.
D’après les premiers éléments, il s’y est engagé à vitesse réduite. C’est donc doucement, mais avec la puissance du 38 tonnes, que la ridelle du camion a arraché l’ensemble de la cabine.
À l’intérieur, se trouvaient deux employés affairés à réparer des machines électroniques.
Tous deux ont été légèrement blessés aux jambes. Ils ont été admis aux urgences de l’hôpital Pasteur 2 de Nice.
L’un des deux a refusé son transport par les sapeurs-pompiers. Un bilan qui sonne comme un petit miracle lorsque l’on constate les dégâts.
Deux voies de péage ont été neutralisées une heure durant, le temps de nettoyer les lieux, indique Escota.
Un ralentissement d’un kilomètre et demi de poids-lourds s’est formé en amont du péage. Une enquête a été confiée au Peloton d’autoroute de gendarmerie de Saint-Isidore.
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